Quel drôle de titre ! Que nous est-il arrivé ?
Mardi 16, nous quittons Chiavari vers 8h, en direction de La Spezia. Nous le savons, ce sera un journée difficile. En effet il faut passer la fin des Alpes Maritimes.
Cela signifie monter, beaucoup et longtemps. Du coup, nous sommes à midi dans un lieu complètement désert, donc nous n’avons pas d’endroit pour acheter notre nourriture.
Nous avons faim et nous sommes fatigués. Nous nous arrêtons à côté de la 1ère maison que nous voyons pour demander à manger.
Au début, nous mangeons sur la terrasse, une superbe pasta au pesto frais, avec des olives du jardin. Un délice. Pendant ce temps, eux déjeunent à l’intérieur. Ce qui fut touchant, c’est qu’après quelques explications, ils nous ont fait entrer pour le café, nous ont montré des photos de leur petite fille et pour finir nous ont offert un limoncello maison. Pas trop quand même parce qu’il nous reste encore 3 km de montée et 55 km jusqu’au soir.
Après la montée, il faut sortir les K-way. Et c’est parti pour un bel orage. Par moment, le ciel gronde, et en continu, la pluie tombe. Quasiment une heure de pluie. Nous sommes trempés jusqu’aux os, malgré nos imper. Mais nous ne pouvons pas nous arrêter, il nous faut arriver à La Spezia.
A La Spezia, nous sommes reçus par des salésiens. L’accueil du Père est chaleureux, cela nous réconforte. Bien plus, le Seigneur continue de nous surprendre.
Après une réunion, le soir le père nous rejoint et nous propose une surprise : nous rendre au Cinque Terre. C’est le lieu le plus visité d’Italie selon les gens d’ici. Mais c’est d’abord le lieu le plus beau d’Italie. 5 villes, ou villages, coincés entre mer et montagne. Entre chaque, la montagne.
Nous rentrons tard, épuisés, mais heureux des merveilles de la journée.
Lundi 22 septembre, San Marinella.
Nous sommes sur la côte, précisément à 58 km de Rome sur la Via Aurelia, une route de Rome à Nimes qui longe la côte, construite par les romains.
Là, le pneu crève. Nous nous mettons sur le bas côté, le long d’une grille de maison.
Se mettent à aboyer, Charlie et Charlotta les deux chiens d’Enrico. Il vient voir, nous apporte de l’eau pour trouver le trou sur la chambre à air, ainsi que de l’eau fraîche pour nous.
La conversation s’engage sur notre voyage. Il comprend un peu le français. Il a beaucoup voyagé, plus de 130 pays visités.

Les têtes de rayons. Pour information : nous avions cassé un rayon vers les 600km et un autre samedi 20. Ce que nous avons compris après, c’est que les têtes des rayons cassés, étaient restées dans la roue.Ce sont elles qui ont causé la crevaison, par l’intérieur.
Bref, à la fin de la réparation, Enrico nous propose de dormir chez lui cette nuit. Cet ancien architecte romain, vit au bord de l’eau, voir les pieds dans l’eau.
Nous sommes donc reçu comme des voyageurs par cet homme charmant, qui en fait, parle bien le français, et le comprend parfaitement.
Nous logeons dans la maison de son frère, juste à côté de chez lui. Nous y sommes seuls.
Le soir, Enrico nous emmène même au restaurant.
Comme quoi, de tout mal (qu’il soit naturel (les côtes) ou artificielle (la crevaison)) peut sortir un bien, de TRES GRAND BIENS
Que d’aventures! Heureux de vous suivre de près, grâce à internet!
Vous expérimentez cette certitude de saint Paul: « tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu »…
Bonne suite de voyage-pèlerinage-excursion-découverte-enquête!
Un abbraccio.
Restons unis dans la prière et dans la recherche du visage du Père…
Nous sommes allées au 5 terres cet été avec Denis pendant notre voyage en amoureux au mois de juillet et nous avons beaucoup aimé .Un peu trop de marches à mon gout;
Benoit , je voix que tu deviens bricoleur ( rayon de vélo) en plus de devenir Sportif.Tu es entrain de devenir parfait.
Bonne suite de voyage.
Nous prions toujours pour vous.
Denis et Béa Maubon